Lorsqu’il s’agit du financement d’une société ou d’un projet à grande envergure, la recherche du capital de départ est assez ardue. Aussi, la majorité des entrepreneurs ont recours au service d’un courtier en financement professionnel. Ce dernier aura la lourde tâche de dénicher le crédit avec le taux le plus intéressant sur la base d’une longue investigation. Mais, son rôle ne s’arrête pas là. Vous allez découvrir les grandes lignes de cette profession dans cet article.
Courtier en crédit professionnel : définition
Un courtier en crédit est considéré comme un médiateur en transactions bancaires et services de paiement. Il joue le rôle d’agent de liaison entre une institution financière et une entreprise en quête de subventionnement. Ce professionnel doit être obligatoirement fiché auprès de l’ORIAS pour exercer librement.
Les avantages des services d’un courtier en financement professionnel
Le premier avantage lié à l’emploi d’un courtier en crédit est le gain de temps. Comme c’est lui qui s’occupe de la recherche de subvention, l’entrepreneur peut donc consacrer à autre chose en attendant les subventions. Durant le processus de recherche, l’entrepreneur aura l’occasion de faire de nouvelles expériences et d’acquérir de précieux acquis. Comme il connaît bien le domaine et qu’il dispose d’un vaste réseau professionnel, il sera d’une grande utilité. Les propositions qu’il trouvera seront choisies sur la base des besoins spécifiques de son client. Les procédures administratives seront également à sa charge.
Enfin, la rétribution du courtier en crédit professionnel ne se fera que lorsque l’emprunt désiré sera accordé. D’ailleurs, sa rémunération sera calculée par rapport au montant du prêt obtenu.
La mission du courtier en crédit professionnel
Ainsi, il est clair que la collaboration du courtier est précieuse autant pour les entrepreneurs que pour les institutions financières. Pour les entrepreneurs, le courtier aura la lourde tâche de les aider à trouver le crédit parfait pour chacun. Cet emprunt devra convenir au projet et à la situation financière de la société emprunteuse. Concrètement, il va donc prendre le rôle de conseiller financier. Le courtier est considéré comme une entreprise à part entière. Il ne peut donc être rétribué que lorsque l’opération est achevée avec succès et selon les exigences de son client. Cette rémunération comprend les différentes charges incluses par le courtier en financement professionnel sur la facture finale :
- Les frais de dossier,
- Les frais de délégation de recherche,
- Les frais de montage du dossier de demande de financement,
- L’étude des différentes propositions des organismes financiers
Normalement, la rétribution du courtier en crédit équivaut à 2% maximum du montant de l’emprunt contracté.
Au niveau des institutions de prêt, le courtier fait office d’apporteur d’affaires. Il soulage énormément les banques dans la recherche de clients potentiels. En plus de sa rémunération, le courtier a aussi droit à une prime versée par l’organisme de prêt à chaque contrat signé. Cette commission est égale à 1% du montant octroyé à l’emprunteur en général. Mais le montant exact de sa rétribution est défini dans le contrat qui lie les deux antagonistes. Cette somme est le plus souvent assimilée aux charges qui ne peuvent être endossées par la banque.